• Elle & Lui

    Titre : Elle & lui
    Auteur : Marc Levy 
    Edition : Robert Laffont / Versilio 
    Date de publication : Février 2015
    Nombre de pages : 396 pages
    Prix : 21,50€
    Genre : Comédie, Romance
    Ma note : ❤❤❤ . 
     
    Synopsis : 
    Un site de rencontres les a réunis. Ils ne sont pas devenus amants, mais amis. Et ils comptent bien en rester là... 
    Elle est actrice. Lui écrivain. 
                                                                                      
    Elle s'appelle Mia. Lui Paul. 
    Elle est anglaise. Lui américain. 
                                          Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais. 
    Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment. 
                                                 Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas. 
    Elle se sent seule. Lui aussi. 
                                                     Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses. 
    Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.


    Pourquoi ai-je acheté ce livre ? 
    Pas d'achat cette fois-ci. Juste un grand merci à Pierre Krause, Babelio & aux Editions Robert Laffont / Versilio pour ce partenariat en avant-première ! 

    Mon avis : 
    Lorsque l'on m'a proposé ce partenariat, j'étais déjà dans tous mes états ! Alors imaginez un peu quand je l'ai découvert dans ma boîte aux lettres... J'ai à peine eu le temps de le déballer, que j'étais déjà en train de le dévorer ! Bref, tout ça pour vous dire que le lendemain soir il était déjà terminé et je suis sûre que je l'aurais eu fini plus tôt si je n'avais pas travaillé. 

    Instant retrouvailles, rappelez-vous ! Paul Barton, notre ami Paul ou plutôt le meilleur ami d'Arthur et de Lauren par la même occasion. Ces noms vous disent quelque chose ? Normal ! On les a découverts il y a déjà plusieurs années dans "Et si c'était vrai..." & "Vous revoir". Quel plaisir de retrouver ces personnages hauts en couleurs et d'enfin savoir ce qu'ils sont devenus depuis toutes ces années. 

    Cette fois-ci, c'est à Paul que l'on va s'intéresser, il sera l'un de nos personnages principaux. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa vie a bien changé. Il n'est plus architecte mais écrivain, il ne vit plus à San Francisco mais à Paris... Elle, c'est Mia. Elle est anglaise mais va se reposer et faire le vide chez sa meilleure amie, elle est une actrice montante à Londres. A Paris elle reste anonyme ou presque... Ils ne devaient pas se rencontrer, et pourtant... 

    Quel bonheur de retrouver la plume de Marc Levy. (Je le dis à chaque fois!) Tout en simplicité, dynamique & entrainante. Voir même poétique! Les dialogues des personnages sont plein de fraicheur, on se surprend d'ailleurs à esquisser de temps à autre un sourire. Fidèle à lui-même, on retrouve toujours ces histoires d'amitié presque sans "failles" qui perdurent dans le temps et à distance. Encore une fois il nous vend du rêve ! 

    Les personnages sont très attachants. Paul est un mélange entre maladresse et humour, Mia ne manque pas de répartie... Ce que j'ai particulièrement apprécié. Quant à Arthur & Lauren, c'est un plaisir de les retrouver aussi complices et taquins envers Paul. J'ai adoré les brèves interventions du caricaturiste qui m'ont beaucoup touché. 

    C'est sans aucun doute une lecture addictive mais surtout rafraîchissante. Tellement bien tournée, que j'aurais bien envie de lire les romans de Paul Barton. Sans parler du fait que comme à son habitude Marc Levy aborde des sujets difficiles en toute humilité et légèreté. 

    C'est un roman que je vous recommande chaleureusement, une lecture parfaite et sans prise de tête. Une de ces histoires qui fait rêver et que l'on ne peut qu'aimer !

     


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    Auteur: Stéphan michaka
    Maison d'Edition: pkj
    Genre: thriller fantaisie historique
    prix:16€
    Page

            Résumé: Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifer le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt !Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de histoire
     
     

    Avis: ce livre se passe en deux partie. Le tout début m'a paru un peu long. Le temps de poser le personnes principal de Faustine et le Paris du 19eme siècle. À partir de la 75eme page environ l'action commence enfin, et immédiatement le roman devient beaucoup plus palpitant. Même si Faustine peux être parfois très énervante on s'attache facilement à elle et à son parcours. Le Paris du 19ème siècles est très bien représenté on s'y sent complètement plongé. Les personnages secondaires sont intéressant et bien développé dans l'ensemble. La 2ème partie nous réserve un retournement de situation génial et palpitant

     


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  • Auteur : David FOENKINOS
                      Editions : Gallimard
                        Parution : Septembre 2014
    Pages : 224
    Prix : 18.50 €

    Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une œuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.» Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.

    C'est le premier roman que j'ai lu de David Foenkinos, et  je l'ai beaucoup aimé.
    L'histoire et plus particulièrement la période de la seconde guerre mondiale  m'intéresse; parce que je pense  que c'est important de s'informer sur ce qu'il s'est passé afin de ne rien oublier, c'est notre devoir à nous, les générations qui n'ont pas vécues pendant cette période, pour que jamais  les horreurs commises se reproduisent.
     
    David Foenkinos a fait  un travail remarquablement passionnant sur ce roman, en nous racontant la vie de Charlotte Salomon de sa naissance, jusqu’à sa mort dans le camp de concentration à Auschwitz, tout est parfaitement raconté.
     
    Le style d'écriture est particulière mais appréciable, les phrases sont courtes l'auteur en a voulu ainsi pour faire passer l'émotion qui le submergeait, c'est fluide, bien écrit ce qui permet de passer un bon moment de lecture malgré, l'histoire tragique  de Charlotte Salomon.

     


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  • Titre : Boys Out!
    Auteur : Rawia Arroum (France)
    Date de parution : 8 octobre 2014
    Editeur : Black Moon
    Nombre de pages : 319
     
     
    Boys out !
     
     
     
    _______________
     
    Dans le monde de Lyra, les hommes sont des fugitifs. Les hommes sont des proies qu’il faut éliminer. Ils n’ont qu’une seule utilité : la reproduction. Une fois cette unique tâche accomplie, ils sont exécutés.
     
    Lyra s’entraîne dur pour être un des meilleurs éléments de cette société d’amazones. Jusqu’au jour où c’est à son tour d’être en contact avec un garçon...
    « Personne ne mérite le courroux de l’autre. Lyra, ne pense jamais que, parce que tu es une femme, tu mérites la colère de l’homme. Tout comme l’homme ne doit pas penser que, parce qu’il est un homme, il a le pouvoir sur la femme. [...] La vie, ça commence par un homme et une femme. »
     
    Voilà un roman que l’on peut sans problème qualifier d’addictif. Je l’ai tout simplement dévoré : commencé samedi après-midi, terminé dimanche matin ! Moins de 24 heures donc pour engloutir les 300 pages de cette petite dystopie fort sympathique.
     
    Nous nous trouvons dans une société futuriste dans laquelle le féminisme a pris une proportion complètement démesurée puisque désormais, les hommes sont considérés comme des « déchets ». Ils sont retenus captifs et exécutés dès que leur unique rôle dans la société (à savoir concevoir des enfants – de sexe féminin évidemment) a été rempli. Lyra, notre héroïne, croit dur comme fer à l’idéologie que la société lui a inculqué durant toute sa vie, et est profondément répugnée à l’idée d’approcher un homme. Pourtant, lorsqu’elle atteint son dix-huitième anniversaire, elle va devoir s’y résoudre puisque c’est à son tour de procréer. Et sa rencontre avec Loan, son destiné (c’est-à-dire l’homme avec lequel elle va devoir concevoir), va remettre en cause tout ce en quoi elle avait toujours eu foi...
     
    Je n’ai pas eu de coup de cœur pour ce roman, il m’a manqué deux ou trois petites choses, mais le moins qu’on puisse dire, c’est que je l’ai grandement apprécié. Le concept sur lequel repose la dystopie est pour le moins original, puisque même si on y retrouve les éléments classiques du genre – gouvernement totalitaire, contrôle des citoyens etc., cet univers 100% féminin reste innovant. Je pense qu’il aurait pu être un peu plus développé, notamment vers la fin où les révélations s’enchaînent un peu trop vite pour qu’on ait le temps d’assimiler tout ce qu’elles impliquent. Mais globalement, ça tient debout, et les explications sont cohérentes.
     
    Ce qui m’a particulièrement plu, c’est le personnage de Lyra, ou plus précisément, l’évolution de ce  personnage. La plus grosse partie du roman (disons les deux tiers, voire les trois quarts), n’est pas constituée d’action mais plutôt de la réflexion menée par Lyra à mesure que les idées insufflées par Loan font leur chemin dans son esprit. J’ai apprécié que cette évolution soit aussi progressive, parce que si elle avait brutalement changé d’avis sur les hommes après avoir rencontré Loan, ça n’aurait pas été crédible. On n’efface pas 18 ans d’endoctrinement en une seule rencontre. J’ai aimé la voir passer par plusieurs étapes, de « les hommes sont nuisibles » à « il y a peut-être des exceptions » puis à « finalement, ils ne sont pas si mauvais que ça », jusqu’à arriver à « les hommes et les femmes sont complémentaires », et parfois avoir des sortes de sursauts de conscience lorsqu’elle s’éloignait un peu trop du droit chemin.
    Le personnage de Loan m’a également beaucoup plu. C’est un idéaliste, un rêveurJ’ai aimé la façon dont il essaie tout doucement d’apprivoiser Lyra, qui a été conditionnée toute sa vie pour le mépriser puisqu’il est un homme. J’ai beaucoup apprécié le développement de leur relation, et la manière dont ils communiquent en secret est adorable, mais je vous laisse la découvrir tous seuls.
     
    La fin rattrape largement le manque d’action du début puisque tout s’accélère d’un coup. Au point que j’ai même trouvé cette fin un peu trop rapide. Trop de révélations s’enchaînent sans qu’on n’ait le temps de pouvoir les digérer. Enormément d’éléments sont remis en question et je pense que le roman aurait mérité une petite centaine de pages en plus pour vraiment poser et développer tout ça. Je suis donc restée un petit peu sur ma faim mais rien de bien grave, ça ne m’a pas empêchée d’énormément apprécier la lecture, et maintenant j’ai presque envie de le relire à la lumière de ces dernières révélations, je suis sûre que je verrai les choses différemment.
    Je ne sais pas si un tome 2 est prévu, il ne me semble pas mais la fin est plutôt ouverte, donc elle pourrait appeler une suite.  
     
    En bref, une dystopie originale et bien construite même si la fin aurait mérité qu’on s’y attarde un peu plus. Je comprends tout à fait pourquoi elle a reçu le coup de cœur des internautes lors du Tremplin Black Moon ! (et quand je vois que l’auteure n’a que 19 ans, soit deux ans de moins que moi, je me demande ce que j’ai fait de ma vie... *soupire*)
     

    Je vous le recommande si : vous aimez la dystopie, et particulièrement si vous avez aimé Delirium de Lauren Oliver. Ca reste différent, mais on peut tracer quelques parallèles entre les deux.

     


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  •  Auteur : Lois Duncan

    Editions : Hachette
    Collection : Blackmoon
    Parution : août 2015
    Blackwood : le pensionnat de nulle part
     
     
    A l’instant où elle pose les yeux sur l’imposant manoir gothique de Blackwood, le pensionnat où elle va passer l’année, un sentiment d’angoisse s’empare de Kit. Comme si un vent glacé traversait son cœur à chaque pas effectué vers la porte. Comme s’il y avait quelque chose de maléfique à l’intérieur des murs du pensionnat, perdu au milieu de nulle part. Lorsque d’étranges phénomènes viennent perturber son quotidien et que les trois autres pensionnaires se mettent à développer des talents artistiques incroyables, le malaise de Kit ne fait que s’intensifier.
     
     
    N'ayant pas pu lire ce livre pour Halloween l'année dernière, c'est avec plaisir que je l'ai lu cette année pour enfin découvrir l'histoire de ce pensionnat sombre et maléfique. La période Automne/Halloween est vraiment la meilleure pour découvrir ce livre, je ne pense pas qu'à une autre période je l'aurais autant apprécié.
     
    Kathryn Gordi alias Kit doit séjourner pendant un semestre au pensionnat de Blackood le temps que sa mère et son beau-père fassent un grand voyage en Europe. Lorsqu'elle arrive au pensionnat, l'effet est immédiat un sentiment d'angoisse s'empare d'elle sans qu'elle puisse l'expliquer. Le pensionnat est un manoir gothique perdu au milieu de nulle part, au programme pas de réseau pour téléphoner et pas de connexion pour aller sur internet en bref le néant mais les surprises ne s'arrêtent pas là, l'année scolaire ne débute qu'avec 4 pensionnaires et les professeurs sont beaucoup moins nombreux que prévu. Déjà déstabilisée par le fait de se sentir rejetée par sa mère et son beau-père, Kit se retrouve seule au monde dans un pensionnat mystique et plus habité qu'on ne le croit.
     
    L'atmosphère angoissante du pensionnat se propage de manière constante, les pages se tournent, les mois passent pour les personnages, les situations étranges se produisent  petit à petit, la santé des pensionnaires se dégradent lentement mais sûrement, elles n'ont plus accès avec le monde extérieur, les lettres envoyées ne sont jamais réceptionnées par leurs destinataires et surtout chacune des filles développe des compétences magistrales.
     
    Cette histoire glauque donne des frissons, le fait que le rythme soit soutenu ne nous laisse aucun moment de répit, tout le long on baigne dans le paranormal, dans le fantomatique et pour une fois ALLELUIA il n'y a pas de romance entre deux personnages alors ça c'est top parce qu'il faut savoir que je ne lis pratiquement plus de romans jeunesse à cause de ça. Une très bonne surprise pour cette lecture qui se lit toute seule et qui est en totale adéquation avec Halloween et les mauvais jours.

     


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